Les échanges de pratiques liées à de nouvelles solutions en matière de garde d’enfants pour les demandeurs d’emploi

Durant ce semestre, notre étude s’est portée sur plusieurs axes :

Cette étude s’appuie sur une enquête effectuée auprès de structures de jeunes enfants situés sur la zone transfrontalière. L’outils utilisé pour cette étude est un questionnaire.

L’emploi:

– Les différences entre les appellations de fonctions dans un même corps de métier, (le secteur de la Petite Enfance), est frappante. 

En Belgique par exemple, le métier de puéricultrice à lui seul représente le métier le plus exercé. Par ailleurs il n’a pas du tout la même signification qu’une puéricultrice en France où on retrouve une déclinaison de plusieurs fonctions tels que agent (e) Petite Enfance, auxiliaire de puériculture, éducatrice de jeunes enfants…

L’enquête menée auprès des structures d’accueil de jeunes enfants nous permet cependant de dessiner un tableau permettant de supposer des équivalences de métiers.

Ainsi, on peut voir que l’équivalence d’un(e) Accueillant (e) d’enfants en Belgique est l’éducateur (trice)  de jeunes enfants en France.

  • L’accès à l’emploi n’est pas soumis aux mêmes conditions sur les deux territoires. En Belgique et quelque soit le palier de fonction sur lequel un candidat se positionne, il faut le CESS (Baccalauréat). En France, cela n’est pas un critère d’embauche systématique et de plus, des validations d’acquis par l’expériences (VAE) permettent à moyen ou long terme de monter en graduation.

Le domaine de la petite Enfance est un secteur dynamique où les opportunités ne manquent pas. Le document en annexe argumente ce constat et démontre l’importance d’une réflexion sur l’uniformisation d’un diplôme pour palier au manque de candidats et favoriser la mobilité trop peu empruntée pour un pays très rapproché géographiquement. 

Cependant, le point commun entre nos deux pays reste l’accès à l’emploi

    Le public demandeur d’emploi:

    Là encore, l’enquête menée et les statistiques nationales mettent en évidence un taux de chômage important et particulièrement dans une catégorie d’âge où l’on suppose que la maternité est évoquée. On suppose donc que ce public se trouve dans les crèches. Un document détaillé au prochain semestre montrera de façon plus claire la part de demandeurs d’emploi au sein des crèches qui ont adopté ou qui s’inspirent du  modèle AVIP (à Vocation d’Insertion Professionnelle). 

    En outre, des échanges avec les acteurs du projet PACE rejoignent complétement nos propos et nous permettent d’affirmer qu’il est primordial d’explorer cette piste pour les demandeurs d’emploi (document sur le projet PACE en annexe)

    Sur ce volet, la concertation avec tous les acteurs du projet est primordiale dans le sens où la participation de chacun sur la diffusion des informations multiplie les chances d’atteindre les objectifs fixés. 

    Le modèle de crèche AVIP

    Le principe: permettre aux parents demandeurs d’emploi de bénéficier d’un accompagnement socio-professionnel en plus de la garde de leurs jeunes enfants.

    Ce concept innovant offre une réelle chance aux parents de jeunes enfants d’accéder à un mode de garde souvent réservé aux salariés. C’est pour eux l’opportunité de soulever le frein principal d’accès à la vie professionnelle. D’un point de vue psychologique et  émotionnel, cela est encore plus significatif en termes de sérénité et de développement personnel. Les études menées et le bilan effectué dans le cadre du projet PACE vont strictement dans ce sens et c’est pourquoi, même sans être labelisées, des structures s’inspirent de ce modèle et adoptent cette philosophie vis à vis des parents demandeurs d’emploi.   

    Factuellement, un tiers des structures interrogées est intéressé par ce modèle de Crèches AVIP